La pièce parle de l’intime tout de suite. Et j’ai eu envie de faire le lien entre la violence conjugale que je dénonce, à travers le personnage de Lili et l’histoire familiale que l’on transporte tout au long de sa vie.
J’ai compris que tout partait de là. Du drame et de la mort. Comme si tout était déjà écrit à l’avance. »
Je veux mourir que si je reste vivante est une pièce qui tente de vouloir faire résonner à la fois, la fragilité des relations familiales, la trahison, le viol,
l’état désastreux dans lequel on peut se retrouver, quand un être cher disparaît,
et tout ce qui n’est pas dit dans une famille et qui reste, les secrets, les secrets de famille.
La pièce nous fait vivre de l’intérieur, une intimité profonde avec la vie, une intimité profonde avec la mort.